D House . Bretagne
Lode Architecture . photos: © Daniel Moulinet . + archdaily
Beached on the estuary’s banks, where fresh waters meet rising tides, the D house cultivates contradictions.
It can be either a shelter or a reception place, an intimate space or the place for partying. It is driven by opposite currents and its character varies depending on its occupants’ moods and natural cycles.
When discovering the house, the first thing we catch sight of is the overhanging section. Thanks to a retaining wall, a hollow space appears below. Life is organised here around the hearth, the stairs and a central cooking island. All around you, panoramic views of the undergrowth and beyond the river are offered by the upstairs floor. Wells of light passing through the upstairs floor invite the sky into this blended landscape. On the ground, the stone disappears, the windowed angles fade. We live inside the wood.
Upstairs, a succession of small spaces creates a completely different hushed atmosphere. We cross a series of adjoining rooms, lit through wooden trellises which filter the view and dim the light. From the bedrooms, you can access outside closed-in spaces to get fresh air or sunbathe above the living-room. Nature is all around and envelopes you.
The contrasting façades reflect the duality of these spaces. In very different ways they both adopt the same strategy of camouflage : the reflections of the leaves on the glazed surfaces, or the cladding made of untreated planks which imitate the surrounding nature and whose texture merges in the woody environment. Sophistication and rusticity, abstraction and materiality, the architecture of the house plays with dialectical sets, just like a landscape drawing its strength from the confrontation of the elements.
Collaborators: Arnaud Lacoste / Jérôme Vinçon
Dimensions: L 16.10m x l 9.20m x h 6.00m
Structure: concrete walls, steel frame, crosswise laminated timber panels
Facade: high insulation glass surfaces, chestnut cladding
Floor: stone, cork
Furniture: chestnut, laminated veneered lumber (stairs
Heating System: geothermal heat pump with vertical collectors
Échouée sur les berges de l'estuaire, à la rencontre des eaux douces et des marées montantes, la maison D. cultive les antinomies. Alternativement refuge et lieu de réception, espace intimiste ou cadre festif, elle est animée de courants inverses, et oscille au gré des humeurs et des cycles naturels.
En découvrant la maison, on aperçoit d'abord un volume suspendu au-dessus du terrain. En-dessous, à la faveur du pli d'un mur de soutènement, un espace se forme en creux. La vie s'y organise autour du foyer, de l'escalier, et d'un îlot pour cuisiner. Tout autour, le plancher de l'étage cadre des vues panoramiques sur le sous-bois, et au-delà la rivière. Des puits de jour ouverts à travers le niveau supérieur convoquent le ciel dans ce paysage recomposé. Au sol, la pierre file, les angles vitrés s'effacent. On habite le bois.
Au niveau supérieur, une succession de petits espaces crée une ambiance feutrée radicalement différente. On parcourt une enfilade de pièces, éclairées à travers des claustras de bois qui filtrent les vues et tamisent la lumière. Depuis les chambres, on accède à des extérieurs clos, pour prendre l'air et le soleil en surplomb du living. Partout, l'espace est retourné sur lui-même, enroulé. On vient s'y lover, à distance de la nature environnante.
A cette dualité des espaces correspond l'expression contrastée des façades. Dans des registres opposés, leur traitement participe pourtant à une même stratégie de camouflage : reflets des feuillages dans les surfaces vitrées, mimétisme du bardage de planches brutes, dont la texture se fond dans l'environnement boisé. Sophistication et rusticité, abstraction et matérialité, l'architecture de la maison procède par jeux dialectiques, à l'image d'un paysage puisant sa force dans la confrontation des éléments.
Lode Architecture . photos: © Daniel Moulinet . + archdaily
Beached on the estuary’s banks, where fresh waters meet rising tides, the D house cultivates contradictions.
It can be either a shelter or a reception place, an intimate space or the place for partying. It is driven by opposite currents and its character varies depending on its occupants’ moods and natural cycles.
When discovering the house, the first thing we catch sight of is the overhanging section. Thanks to a retaining wall, a hollow space appears below. Life is organised here around the hearth, the stairs and a central cooking island. All around you, panoramic views of the undergrowth and beyond the river are offered by the upstairs floor. Wells of light passing through the upstairs floor invite the sky into this blended landscape. On the ground, the stone disappears, the windowed angles fade. We live inside the wood.
Upstairs, a succession of small spaces creates a completely different hushed atmosphere. We cross a series of adjoining rooms, lit through wooden trellises which filter the view and dim the light. From the bedrooms, you can access outside closed-in spaces to get fresh air or sunbathe above the living-room. Nature is all around and envelopes you.
The contrasting façades reflect the duality of these spaces. In very different ways they both adopt the same strategy of camouflage : the reflections of the leaves on the glazed surfaces, or the cladding made of untreated planks which imitate the surrounding nature and whose texture merges in the woody environment. Sophistication and rusticity, abstraction and materiality, the architecture of the house plays with dialectical sets, just like a landscape drawing its strength from the confrontation of the elements.
Collaborators: Arnaud Lacoste / Jérôme Vinçon
Dimensions: L 16.10m x l 9.20m x h 6.00m
Structure: concrete walls, steel frame, crosswise laminated timber panels
Facade: high insulation glass surfaces, chestnut cladding
Floor: stone, cork
Furniture: chestnut, laminated veneered lumber (stairs
Heating System: geothermal heat pump with vertical collectors
Échouée sur les berges de l'estuaire, à la rencontre des eaux douces et des marées montantes, la maison D. cultive les antinomies. Alternativement refuge et lieu de réception, espace intimiste ou cadre festif, elle est animée de courants inverses, et oscille au gré des humeurs et des cycles naturels.
En découvrant la maison, on aperçoit d'abord un volume suspendu au-dessus du terrain. En-dessous, à la faveur du pli d'un mur de soutènement, un espace se forme en creux. La vie s'y organise autour du foyer, de l'escalier, et d'un îlot pour cuisiner. Tout autour, le plancher de l'étage cadre des vues panoramiques sur le sous-bois, et au-delà la rivière. Des puits de jour ouverts à travers le niveau supérieur convoquent le ciel dans ce paysage recomposé. Au sol, la pierre file, les angles vitrés s'effacent. On habite le bois.
Au niveau supérieur, une succession de petits espaces crée une ambiance feutrée radicalement différente. On parcourt une enfilade de pièces, éclairées à travers des claustras de bois qui filtrent les vues et tamisent la lumière. Depuis les chambres, on accède à des extérieurs clos, pour prendre l'air et le soleil en surplomb du living. Partout, l'espace est retourné sur lui-même, enroulé. On vient s'y lover, à distance de la nature environnante.
A cette dualité des espaces correspond l'expression contrastée des façades. Dans des registres opposés, leur traitement participe pourtant à une même stratégie de camouflage : reflets des feuillages dans les surfaces vitrées, mimétisme du bardage de planches brutes, dont la texture se fond dans l'environnement boisé. Sophistication et rusticité, abstraction et matérialité, l'architecture de la maison procède par jeux dialectiques, à l'image d'un paysage puisant sa force dans la confrontation des éléments.
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