Folie . Geneva
Gramazio & Kohler
Le Belvédère Infini est constitué d’un chemin d’un mètre vingt de large et environ quatre cents mètres de long qui se retourne continuellement sur lui-même. En plus d’être un évènement architectural posé dans le parc, il entraîne le visiteur à vivre une expérience physique singulière.
Suspendue au dessus du sol, la surface de cette balade artificielle sans but – l’entrée et la sortie étant confondues – implique une variation constante d’inclinaison du chemin et de sa pente. Le visiteur se voit ainsi contraint de continuellement chercher son équilibre afin de défier la gravité. La déformation de la surface permet différents types de cheminements, avec des pentes raides, d’autres plus douces.
Cette nouvelle topographie, superposée a celle du sol initial extrêmement plat, a été imaginée sur la base d’un schéma géométrique appelé «circle packing» qui consiste en une configuration de cercles reliés par un schéma précis de tangeances.
Dans notre cas, chaque cercle - ou arc de cercle - possède entre trois et six points de contact avec ses figures limitrophes. Ce schéma permet de développer un réseau de chemins circulaires qui définissent ainsi un parcours fait d’une multitude de choix et influence les différentes couches du projet.
A chaque point de tangeance du circle packing un choix se pose au visiteur qui peut de manière fluide élaborer sa propre progression en se concentrant sur la topographie de la portion qu’il empreinte.
Les espaces triangulaires formés à la jonction de trois cercles tangeants ménagent un espace plus large que le chemin standard, permettant un ralentissement voire un arrêt du visiteur, influant ainsi le rythme de sa progression.
Ce Belvédère Infini mène ainsi le visiteur a des points hauts desquels il peut observer les massifs alentours, tout en continuant sa balade.
Les grands anneaux formés par le chemin sont occupés par des arbres de taille similaire, formant un nuage de feuilles homogène dans lequel le visiteur se déplace successivement à la hauteur des troncs, du feuillage et de la cime. Leur odeur participe également à plonger le visiteur dans une expérience complète.
Ces arbres sont un élément changeant du projet, faisant évoluer son aspect au fil des saisons, modifiant également les vues depuis le projet vers le paysage alentour. En été ils créent un espace ombragé sous le projet qui en fait un endroit idéal pour se reposer ou pique-niquer.
Au sol, chaque cercle du «circle packing» exerce une force qui le soulève en petites colines dont la hauteur varie en fonction de la hauteur du chemin. Plus le chemin est haut, moins la force appliquée au sol est forte et plus le chemin s‘en rapproche, plus ce dernier se déforme. Ces colines douces impriment au sol le même cheminement que celui du belvédère.
La structure du belvédère est constituée de dizaines de poteaux métalliques très élancés parmis lesquels les troncs des arbres se confondent.
Le parcours de ce Belvédère Infini se veut être en opposition avec les habitudes de la marche dans un espace urbain. Le visiteur évolue dans une architecture lui demandant un effort constant pour consever son équilibre, en opposition avec le confort urbain auquel il est habitué.
Depuis la rue, le projet est un signal, un point de repère, de raliement. Il est animé par les personnes qui empreintent ses chemins. Sa position centrale dans le parc le place entre les deux massifs montagneux visibles depuis cet espace et offre ainsi des points de vue privilégiés. Son chemin plongé dans un nuage de feuilles n’est pas clairement identifiable à distance, incitant le visiteur à se rapprocher.
Client: Canton Geneva
Collaborators: Marion Ott (project leader)
Selected experts: Carlo Galmarini (statics), Lukas Schweingruber (Landscape planning)
Competition, 2. Prize
Gramazio & Kohler
Le Belvédère Infini est constitué d’un chemin d’un mètre vingt de large et environ quatre cents mètres de long qui se retourne continuellement sur lui-même. En plus d’être un évènement architectural posé dans le parc, il entraîne le visiteur à vivre une expérience physique singulière.
Suspendue au dessus du sol, la surface de cette balade artificielle sans but – l’entrée et la sortie étant confondues – implique une variation constante d’inclinaison du chemin et de sa pente. Le visiteur se voit ainsi contraint de continuellement chercher son équilibre afin de défier la gravité. La déformation de la surface permet différents types de cheminements, avec des pentes raides, d’autres plus douces.
Cette nouvelle topographie, superposée a celle du sol initial extrêmement plat, a été imaginée sur la base d’un schéma géométrique appelé «circle packing» qui consiste en une configuration de cercles reliés par un schéma précis de tangeances.
Dans notre cas, chaque cercle - ou arc de cercle - possède entre trois et six points de contact avec ses figures limitrophes. Ce schéma permet de développer un réseau de chemins circulaires qui définissent ainsi un parcours fait d’une multitude de choix et influence les différentes couches du projet.
A chaque point de tangeance du circle packing un choix se pose au visiteur qui peut de manière fluide élaborer sa propre progression en se concentrant sur la topographie de la portion qu’il empreinte.
Les espaces triangulaires formés à la jonction de trois cercles tangeants ménagent un espace plus large que le chemin standard, permettant un ralentissement voire un arrêt du visiteur, influant ainsi le rythme de sa progression.
Ce Belvédère Infini mène ainsi le visiteur a des points hauts desquels il peut observer les massifs alentours, tout en continuant sa balade.
Les grands anneaux formés par le chemin sont occupés par des arbres de taille similaire, formant un nuage de feuilles homogène dans lequel le visiteur se déplace successivement à la hauteur des troncs, du feuillage et de la cime. Leur odeur participe également à plonger le visiteur dans une expérience complète.
Ces arbres sont un élément changeant du projet, faisant évoluer son aspect au fil des saisons, modifiant également les vues depuis le projet vers le paysage alentour. En été ils créent un espace ombragé sous le projet qui en fait un endroit idéal pour se reposer ou pique-niquer.
Au sol, chaque cercle du «circle packing» exerce une force qui le soulève en petites colines dont la hauteur varie en fonction de la hauteur du chemin. Plus le chemin est haut, moins la force appliquée au sol est forte et plus le chemin s‘en rapproche, plus ce dernier se déforme. Ces colines douces impriment au sol le même cheminement que celui du belvédère.
La structure du belvédère est constituée de dizaines de poteaux métalliques très élancés parmis lesquels les troncs des arbres se confondent.
Le parcours de ce Belvédère Infini se veut être en opposition avec les habitudes de la marche dans un espace urbain. Le visiteur évolue dans une architecture lui demandant un effort constant pour consever son équilibre, en opposition avec le confort urbain auquel il est habitué.
Depuis la rue, le projet est un signal, un point de repère, de raliement. Il est animé par les personnes qui empreintent ses chemins. Sa position centrale dans le parc le place entre les deux massifs montagneux visibles depuis cet espace et offre ainsi des points de vue privilégiés. Son chemin plongé dans un nuage de feuilles n’est pas clairement identifiable à distance, incitant le visiteur à se rapprocher.
Client: Canton Geneva
Collaborators: Marion Ott (project leader)
Selected experts: Carlo Galmarini (statics), Lukas Schweingruber (Landscape planning)
Competition, 2. Prize
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