projet urbain . Bordeaux
atelier_06 collectif d'étudiants en architecture . design team: Michel Hardoin . Roberto de Uña Gómez
Notre réflexion se construit autour d’un regard posé sur un territoire urbain, de ses qualités et de son potentiel humain.
Il s’agit d’un travail au coeur d’un contexte qui nous est familier, celui de la ville de
Bordeaux, scandé par la Garonne.
Nous voudrions nous poser la question du projet urbain autrement, en le liant intimement avec le projet d’architecture.
Comprendre l’intégralité tout en s’attachant à ses spécificités, ne pas vouloir maîtriser la totalité d’un territoire, mais à l’inverse retrouver un rapport plus proche avec le site et l’individu. Notre recherche viserai à comprendre jusqu’à quel point une intervention ponctuelle et fortement localisée pourrait transformer la perception du lieu et ré-enchanter son entourage.
A la manière d’une acupuncture urbaine, nous viendrions toucher les points sensibles de la ville, pour
les réactiver en y amenant un nouveau souffle, qui se traduirait par l’apport de pratiques manquantes, nouvelles ou simplement oubliées.
L’idée de ce travail est d’explorer, par le biais du projet d’architecture, des nouveaux usages qui pourraient révéler des espaces délaissés, marginaux au sein de la ville. Nous constatons aujourd’hui qu’elle présente un déficit en équipements fédérateurs, des lieux à partager. Il s’est forgé un rapport à l’espace public, qui à force de vouloir être épuré, se retrouve parfois aseptisé.
L’architecture se comprend finalement comme un support pour contenir ces usages. Un catalyseur de ces instants forts dans la ville.
Il s’agirait de placer les pièces qui permettent l’émergence de ces lieux mixtes, diffus et à la fois uniques.
La Garonne se présente pour nous comme la pièce capable de souder le territoire Bordelais par son imposante présence ainsi que par tout l’imaginaire qu’elle évoque.
Ne plus considérer cette entité comme une coupure, mais comme une respiration.
De cette façon, le projet se déclinera en trois interventions sur le fleuve le long de son passage à Bordeaux.
Chacune viendra se situer au niveau de ponts constitutifs du paysage de la ville: Passerelle Eiffel,
Pont de Pierre et Pont d’Aquitaine. Elles restent toutes les trois indépendantes entre elles, mais fortement
liées par leur rapport au territoire qui les entoure.
Elles s’introduisent, passent, ou soulignent chacun des ponts, de façon à redécouvrir des lieux insolites, non prévus.
Ainsi notre projet se construit comme un dialogue, d’une rive à l’autre du fleuve. En tentant de coudre des liens, ce plaisir de vivre ensemble qui constitue l’essence d’une société.
Investir, aller sur la Garonne. Viser un rapport plus charnel, qui pourrait nous transporter dans un ailleurs, dans un Bordeaux regardé sous un autre angle.
Une écriture commune sera utilisée afin de confier une architecture pérenne, génératrice de mémoire, capable d’évoluer avec le temps. Un cadre qui laisse place à la spontanéité et à la participation.
Souligner le territoire par des lignes, à lire comme des traits d’union.
PROJET DE FIN D’ETUDES. Hardoin, Michel de Uña Gomez, Roberto
ENSAP Bordeaux, Juin 2011
atelier_06 collectif d'étudiants en architecture . design team: Michel Hardoin . Roberto de Uña Gómez
Notre réflexion se construit autour d’un regard posé sur un territoire urbain, de ses qualités et de son potentiel humain.
Bordeaux, scandé par la Garonne.
Nous voudrions nous poser la question du projet urbain autrement, en le liant intimement avec le projet d’architecture.
Comprendre l’intégralité tout en s’attachant à ses spécificités, ne pas vouloir maîtriser la totalité d’un territoire, mais à l’inverse retrouver un rapport plus proche avec le site et l’individu. Notre recherche viserai à comprendre jusqu’à quel point une intervention ponctuelle et fortement localisée pourrait transformer la perception du lieu et ré-enchanter son entourage.
A la manière d’une acupuncture urbaine, nous viendrions toucher les points sensibles de la ville, pour
les réactiver en y amenant un nouveau souffle, qui se traduirait par l’apport de pratiques manquantes, nouvelles ou simplement oubliées.
L’idée de ce travail est d’explorer, par le biais du projet d’architecture, des nouveaux usages qui pourraient révéler des espaces délaissés, marginaux au sein de la ville. Nous constatons aujourd’hui qu’elle présente un déficit en équipements fédérateurs, des lieux à partager. Il s’est forgé un rapport à l’espace public, qui à force de vouloir être épuré, se retrouve parfois aseptisé.
L’architecture se comprend finalement comme un support pour contenir ces usages. Un catalyseur de ces instants forts dans la ville.
Il s’agirait de placer les pièces qui permettent l’émergence de ces lieux mixtes, diffus et à la fois uniques.
La Garonne se présente pour nous comme la pièce capable de souder le territoire Bordelais par son imposante présence ainsi que par tout l’imaginaire qu’elle évoque.
Ne plus considérer cette entité comme une coupure, mais comme une respiration.
De cette façon, le projet se déclinera en trois interventions sur le fleuve le long de son passage à Bordeaux.
Chacune viendra se situer au niveau de ponts constitutifs du paysage de la ville: Passerelle Eiffel,
Pont de Pierre et Pont d’Aquitaine. Elles restent toutes les trois indépendantes entre elles, mais fortement
liées par leur rapport au territoire qui les entoure.
Elles s’introduisent, passent, ou soulignent chacun des ponts, de façon à redécouvrir des lieux insolites, non prévus.
Ainsi notre projet se construit comme un dialogue, d’une rive à l’autre du fleuve. En tentant de coudre des liens, ce plaisir de vivre ensemble qui constitue l’essence d’une société.
Investir, aller sur la Garonne. Viser un rapport plus charnel, qui pourrait nous transporter dans un ailleurs, dans un Bordeaux regardé sous un autre angle.
Une écriture commune sera utilisée afin de confier une architecture pérenne, génératrice de mémoire, capable d’évoluer avec le temps. Un cadre qui laisse place à la spontanéité et à la participation.
Souligner le territoire par des lignes, à lire comme des traits d’union.
PROJET DE FIN D’ETUDES. Hardoin, Michel de Uña Gomez, Roberto
ENSAP Bordeaux, Juin 2011
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