Pavillon de la danse . Genève
BUREAU A
Roof Piece, chorégraphie historique imaginée par Trisha Brown, s’ancre dans les préoccupations du groupe Downtown Scene (Gordon Matta Clark, Laurie Anderson, Trisha Brown) qui utilise dans les années 70 l’environnement urbain de New York comme fond de scène pour leurs performances artistiques, proposant un dialogue en mouvement avec l’environnement urbain.
La maison de la danse est d’abord une maison. Un lieu simple pour abriter un programme spécifique. Le projet est conçu précisément avec cette simplicité affirmative. Le bâtiment doit être un espace d’accueil et de travail dédié à la danse, capable de répondre de manière directe aux impératifs fonctionnels d’un tel lieu, mais aussi à son évolution dans le temps. Cette maison est d’abord et surtout un toit, un abri. Son caractère schématique évoque la volonté de lui attribuer un certain anonymat dans la perspective de son propre nomadisme. Le souhait que le bâtiment puisse se déplacer, être installé dans un autre lieu, lui confère une certaine poésie ; celle des architectures justement nomades. Il s’agit pourtant de ne pas sous-estimer son impact dans le tissu urbain très composé du quartier des Tranchées ainsi que sa présence en tant qu’institution culturelle dans la ville de Genève. Le plan orthogonal et la volumétrie simple répondent à l’urbanisme rationnel environnant et à l’échelle du quartier. Bien que sa construction ait été conçue pour pouvoir être démontée rapidement, l’échelle du volume et son architecture se veulent institutionnelles, dignes de l’ambition du programme. Un enracinement trop profond dans la culture architecturale du quartier serait hors propos pour un objet de passage. Si l’implantation urbaine cherche le dialogue avec le site, la maison, elle, est d’une appartenance incertaine, abstraite. Architecture simple et schématique étroitement liée aux spécificités constructives, échelle adéquate pour un programme culturel d’une certaine importance et relation claire au contexte environnant constituent donc les ambitions principales du projet. Particularité de ce programme, la lumière naturelle doit être évitée dans les espaces intérieurs les plus importants de la maison. Grand conteneur, la toiture abrite les boites programmatiques, grands espaces précisément dimensionnés. Le programme est rationnellement disposé en enfilade, plaçant les parties publiques vers le parvis d’entrée ouvrant sur la place de l’église russe. Le volume se prolonge pour créer un couvert public, espace de convivialité extérieur. Celui-ci sert de sas d’accueil, d’espace de transition protecteur avant d’entrer dans la maison. Afin de maximiser la flexibilité des espaces, la distribution principale se fait par deux larges corridors latéraux longeant les façades. Ces deux espaces de circulation peuvent se prolonger afin d’étendre le bâtiment en concevant la même logique distributive si le programme évolue dans les années à venir.
La structure primaire est faite de fermes en bois réalisées à partir d’une section unique relativement fine. Trois type de fermes sont ainsi répétées rationnellement, marquant le caractère fort de l’architecture et permettant un montage efficace et d’une rapidité certaine.
Cette modularité permet aussi l’étirement du plan si les besoin de la maison évoluent. Le bois est le choix naturel de cette approche constructive pour ses qualités environnementales ainsi que le savoir faire local de sa préfabrication en atelier et de sa mise en œuvre rapide par assemblage modulaire à sec.
Le reste de la construction dérive de la trame serrée des fermes (1250mm) elle-même basée sur la taille standard des panneaux usinés. La couverture est réalisée à partir d’un revêtement textile tendu entre les fermes. Facilement mis en œuvre sur la structure, il constitue la couverture et l’étanchéité principale de la maison. L’utilisation d’une bâche simple en laye de 1300mm, type PVC enduit (similaires aux bâches utilisées pour les camions) est envisagée. La possibilité d’utilisation d’éléments de recyclage est également prévue. L’enveloppe intérieure est réalisée par des panneaux sandwich modulaires réalisé à l’aide de panneau OSB pré-peints en atelier et d’isolation en fibre de bois. L’épaisseur de la structure, la ventilation de la couverture et de l’enveloppe intérieure participent à la bonne gestion climatique de l’intérieur. Le programme est ainsi « installé » dans cette modularité pouvant, si besoin, se transformer ou changer d’emplacement.
BUREAU A
Roof Piece, chorégraphie historique imaginée par Trisha Brown, s’ancre dans les préoccupations du groupe Downtown Scene (Gordon Matta Clark, Laurie Anderson, Trisha Brown) qui utilise dans les années 70 l’environnement urbain de New York comme fond de scène pour leurs performances artistiques, proposant un dialogue en mouvement avec l’environnement urbain.
La maison de la danse est d’abord une maison. Un lieu simple pour abriter un programme spécifique. Le projet est conçu précisément avec cette simplicité affirmative. Le bâtiment doit être un espace d’accueil et de travail dédié à la danse, capable de répondre de manière directe aux impératifs fonctionnels d’un tel lieu, mais aussi à son évolution dans le temps. Cette maison est d’abord et surtout un toit, un abri. Son caractère schématique évoque la volonté de lui attribuer un certain anonymat dans la perspective de son propre nomadisme. Le souhait que le bâtiment puisse se déplacer, être installé dans un autre lieu, lui confère une certaine poésie ; celle des architectures justement nomades. Il s’agit pourtant de ne pas sous-estimer son impact dans le tissu urbain très composé du quartier des Tranchées ainsi que sa présence en tant qu’institution culturelle dans la ville de Genève. Le plan orthogonal et la volumétrie simple répondent à l’urbanisme rationnel environnant et à l’échelle du quartier. Bien que sa construction ait été conçue pour pouvoir être démontée rapidement, l’échelle du volume et son architecture se veulent institutionnelles, dignes de l’ambition du programme. Un enracinement trop profond dans la culture architecturale du quartier serait hors propos pour un objet de passage. Si l’implantation urbaine cherche le dialogue avec le site, la maison, elle, est d’une appartenance incertaine, abstraite. Architecture simple et schématique étroitement liée aux spécificités constructives, échelle adéquate pour un programme culturel d’une certaine importance et relation claire au contexte environnant constituent donc les ambitions principales du projet. Particularité de ce programme, la lumière naturelle doit être évitée dans les espaces intérieurs les plus importants de la maison. Grand conteneur, la toiture abrite les boites programmatiques, grands espaces précisément dimensionnés. Le programme est rationnellement disposé en enfilade, plaçant les parties publiques vers le parvis d’entrée ouvrant sur la place de l’église russe. Le volume se prolonge pour créer un couvert public, espace de convivialité extérieur. Celui-ci sert de sas d’accueil, d’espace de transition protecteur avant d’entrer dans la maison. Afin de maximiser la flexibilité des espaces, la distribution principale se fait par deux larges corridors latéraux longeant les façades. Ces deux espaces de circulation peuvent se prolonger afin d’étendre le bâtiment en concevant la même logique distributive si le programme évolue dans les années à venir.
La structure primaire est faite de fermes en bois réalisées à partir d’une section unique relativement fine. Trois type de fermes sont ainsi répétées rationnellement, marquant le caractère fort de l’architecture et permettant un montage efficace et d’une rapidité certaine.
Cette modularité permet aussi l’étirement du plan si les besoin de la maison évoluent. Le bois est le choix naturel de cette approche constructive pour ses qualités environnementales ainsi que le savoir faire local de sa préfabrication en atelier et de sa mise en œuvre rapide par assemblage modulaire à sec.
Le reste de la construction dérive de la trame serrée des fermes (1250mm) elle-même basée sur la taille standard des panneaux usinés. La couverture est réalisée à partir d’un revêtement textile tendu entre les fermes. Facilement mis en œuvre sur la structure, il constitue la couverture et l’étanchéité principale de la maison. L’utilisation d’une bâche simple en laye de 1300mm, type PVC enduit (similaires aux bâches utilisées pour les camions) est envisagée. La possibilité d’utilisation d’éléments de recyclage est également prévue. L’enveloppe intérieure est réalisée par des panneaux sandwich modulaires réalisé à l’aide de panneau OSB pré-peints en atelier et d’isolation en fibre de bois. L’épaisseur de la structure, la ventilation de la couverture et de l’enveloppe intérieure participent à la bonne gestion climatique de l’intérieur. Le programme est ainsi « installé » dans cette modularité pouvant, si besoin, se transformer ou changer d’emplacement.
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