Pavillon de la danse . Genève
PIERRE-ALAIN DUPRAZ ARCHITECTE
Le Pavillon de la Danse ponctue et complète le bâti existant du plateau des Tranchées. Il s’adosse aux immeubles cossus datant du début du siècle passé. Sa volumétrie progressive, restitue une échelle en rapport avec la place, qui devient un véritable espace public dont le Pavillon de la Danse en est la porte d’entrée.
Ce nouveau programme requalifie la place, améliore sa perméabilité et enrichit les relations piétonnes du quartier. Sa position sur la place, mais également en lien avec le réseau routier, lui permet d’afficher clairement son statut de bâtiment public. Sa matérialité contemporaine (façades translucides) contribue également à le différencier de ses voisins, de jour comme de nuit (lanterne). Visible depuis le Musée d’Histoire Naturelle et la place Guyot, il sert d’appel pour enrichir le parcours culturel offert dans ce quartier (musées, fondations, galeries).
Chaque groupe d’espace du programme est identifié par sa propre volumétrie, répondant individuellement et de manière optimale à chaque usage (hauteur, largeur, fonction, relation). L’addition par juxtaposition de chacune des boîtes du programme, résulte d’une gradation progressive du public (spectateurs) vers le privé (utilisateurs). Les dimensions des espaces sont lisibles extérieurement, aussi bien en plan qu’en coupe, conditionnant une composition de familles volumétriques répétitives et individualisées. La fragmentation du programme en plusieurs boîtes succéssives, atténue la perception volumétrique de l’ensemble et permet ainsi une insertion de qualité sur ce site, mais aussi adaptable, le cas échéant, pour un autre.
Le choix des matériaux est orienté par des critères de récupération durables pour permettre un entretien aisé du bâtiment et un recyclage complet en fin de vie. L’emploi de l’acier pour la structure, les planchers de toiture et l’enveloppe intérieure de la salle et du plateau permet de réaliser des montages et démontages aisés. L’enveloppe des façades est réalisée en majorité avec des profilés en verre en série, matériau durable, remplaçable et facile à entretenir.
L’insertion du Pavillon de la Danse est le résultat d’une prise en compte détaillée et précise du site, de son caractère et de la végétation qui le constitue. La qualité du site tient en grande partie à sa végétation. Deux mails arborisés sont repartis de part et d’autre de la place et forment un écrin de verdure accentuant la longueur et la planéité de cet espace public. Afin de répondre au programme (largeur salle, largeur plateau et fonctionnement interne), le Pavillon de la Danse épouse la couronne des arbres majeurs (platanes) et entre en dialogue avec la végétation existante de la place Sturm. Les deux grands platanes sont ainsi intégralement préservés et mis en valeur par la nouvelle construction. La rangée d’arbres (érables) longeant le trottoir de la rue Sturm est légèrement redéfinie.
Le contexte induit des contraintes strictes (alignements bâtis et tracé viaire du plateau des tranchées) et souples (arborisation et talus de l’esplanade). Se conjuge à cela, une décontextualisation possible de l’ouvrage. Une trame structurelle simple et répétivite (cadres unidirectionnels) répond à tout cela par une composition géométrique linéaire, organique et exportable. Le système proposé peut être additionné (salles supplémentaires) ou allongé (augmentation de la capacité d’accueil de la salle) selon les besoins futurs (Maison de la Danse). Les volumes de caractère neutre et modulable, peuvent aussi être recomposés dans une combinaison programmatique différente. L’objet contextuel devient un objet fort et peut de ce fait, accepter une délocalisation.
Les portées transversales en toiture sont toutes assurées par des poutres Vierendeel de dimensions différentes, selon si elle doivent assumer des passages techniques (ventilation) ou de personnes (techniciens ou régisseurs). Cette hauteur est donc définie par les passages et non la limite statique. La hauteur des poutres situées au-dessus de la salle est de 250 cm, afin de permettre aux régisseurs d’accéder au gril sur scène. Il en est de même pour la partie située sur l’arrière scène, cet espace à disposition est donc idéal pour y installer tous les locaux techniques nécessaires au parfait fonctionnement du bâtiment. Le reste de la hauteur des poutres sur scène, sur bureau et salle mixte, respectivement de 200, et 100 cm permet un passage généreux des fluides et gaines de ventilation. Le chevauchement des différentes toitures, assure une distribution continu de la technique.
Une installation de chauffage par pompe à chaleur et des panneaux solaires (ECS) en toiture utilisent au mieux les ressources d’énergie renouvelables. Pour répondre rapidement aux besoins de confort différent entre les utilisateurs et les spectateurs, tout en permettant une récupération facilitée des appareils, la distribution du chauffage sera effectuée par des convecteurs au sol. Une ventilation mécanique pulse l’air sous les gradins de la salle, tandis que l’air vicié est repris au niveau du plafond.
Head Designer
PIERRE-ALAIN DUPRAZ ARCHITECTE
Collaborator
Design Team
Maxime Beljansky, Nicola Chong, Samuele Evolvi, Alberto Figuccio, Giulio Parini, André Salvador
PIERRE-ALAIN DUPRAZ ARCHITECTE
Le Pavillon de la Danse ponctue et complète le bâti existant du plateau des Tranchées. Il s’adosse aux immeubles cossus datant du début du siècle passé. Sa volumétrie progressive, restitue une échelle en rapport avec la place, qui devient un véritable espace public dont le Pavillon de la Danse en est la porte d’entrée.
Ce nouveau programme requalifie la place, améliore sa perméabilité et enrichit les relations piétonnes du quartier. Sa position sur la place, mais également en lien avec le réseau routier, lui permet d’afficher clairement son statut de bâtiment public. Sa matérialité contemporaine (façades translucides) contribue également à le différencier de ses voisins, de jour comme de nuit (lanterne). Visible depuis le Musée d’Histoire Naturelle et la place Guyot, il sert d’appel pour enrichir le parcours culturel offert dans ce quartier (musées, fondations, galeries).
Chaque groupe d’espace du programme est identifié par sa propre volumétrie, répondant individuellement et de manière optimale à chaque usage (hauteur, largeur, fonction, relation). L’addition par juxtaposition de chacune des boîtes du programme, résulte d’une gradation progressive du public (spectateurs) vers le privé (utilisateurs). Les dimensions des espaces sont lisibles extérieurement, aussi bien en plan qu’en coupe, conditionnant une composition de familles volumétriques répétitives et individualisées. La fragmentation du programme en plusieurs boîtes succéssives, atténue la perception volumétrique de l’ensemble et permet ainsi une insertion de qualité sur ce site, mais aussi adaptable, le cas échéant, pour un autre.
Le choix des matériaux est orienté par des critères de récupération durables pour permettre un entretien aisé du bâtiment et un recyclage complet en fin de vie. L’emploi de l’acier pour la structure, les planchers de toiture et l’enveloppe intérieure de la salle et du plateau permet de réaliser des montages et démontages aisés. L’enveloppe des façades est réalisée en majorité avec des profilés en verre en série, matériau durable, remplaçable et facile à entretenir.
L’insertion du Pavillon de la Danse est le résultat d’une prise en compte détaillée et précise du site, de son caractère et de la végétation qui le constitue. La qualité du site tient en grande partie à sa végétation. Deux mails arborisés sont repartis de part et d’autre de la place et forment un écrin de verdure accentuant la longueur et la planéité de cet espace public. Afin de répondre au programme (largeur salle, largeur plateau et fonctionnement interne), le Pavillon de la Danse épouse la couronne des arbres majeurs (platanes) et entre en dialogue avec la végétation existante de la place Sturm. Les deux grands platanes sont ainsi intégralement préservés et mis en valeur par la nouvelle construction. La rangée d’arbres (érables) longeant le trottoir de la rue Sturm est légèrement redéfinie.
Le contexte induit des contraintes strictes (alignements bâtis et tracé viaire du plateau des tranchées) et souples (arborisation et talus de l’esplanade). Se conjuge à cela, une décontextualisation possible de l’ouvrage. Une trame structurelle simple et répétivite (cadres unidirectionnels) répond à tout cela par une composition géométrique linéaire, organique et exportable. Le système proposé peut être additionné (salles supplémentaires) ou allongé (augmentation de la capacité d’accueil de la salle) selon les besoins futurs (Maison de la Danse). Les volumes de caractère neutre et modulable, peuvent aussi être recomposés dans une combinaison programmatique différente. L’objet contextuel devient un objet fort et peut de ce fait, accepter une délocalisation.
Les portées transversales en toiture sont toutes assurées par des poutres Vierendeel de dimensions différentes, selon si elle doivent assumer des passages techniques (ventilation) ou de personnes (techniciens ou régisseurs). Cette hauteur est donc définie par les passages et non la limite statique. La hauteur des poutres situées au-dessus de la salle est de 250 cm, afin de permettre aux régisseurs d’accéder au gril sur scène. Il en est de même pour la partie située sur l’arrière scène, cet espace à disposition est donc idéal pour y installer tous les locaux techniques nécessaires au parfait fonctionnement du bâtiment. Le reste de la hauteur des poutres sur scène, sur bureau et salle mixte, respectivement de 200, et 100 cm permet un passage généreux des fluides et gaines de ventilation. Le chevauchement des différentes toitures, assure une distribution continu de la technique.
Une installation de chauffage par pompe à chaleur et des panneaux solaires (ECS) en toiture utilisent au mieux les ressources d’énergie renouvelables. Pour répondre rapidement aux besoins de confort différent entre les utilisateurs et les spectateurs, tout en permettant une récupération facilitée des appareils, la distribution du chauffage sera effectuée par des convecteurs au sol. Une ventilation mécanique pulse l’air sous les gradins de la salle, tandis que l’air vicié est repris au niveau du plafond.
Head Designer
PIERRE-ALAIN DUPRAZ ARCHITECTE
Collaborator
Design Team
Maxime Beljansky, Nicola Chong, Samuele Evolvi, Alberto Figuccio, Giulio Parini, André Salvador
0 comentarios :
Publicar un comentario