Olivier Debré Contemporary art Center . Tours
Nieto Sobejano Arquitectos . renders: play-time . + competitionline
Competition entry.
Le projet résulte de l’interprétation de deux différentes échelles: la première, proche, dominée par les volumes clairs et francs de l’école des Beaux-Arts et l’autre plus large, unifiée par la couleur sombre des toits du centre de Tours. Cette double condition du contexte constitue respectivement, à travers le bâtiment construit dans les années ‘50 et les toitures de la ville, le fils conducteur du concept proposé.
Concrètement, il est constitué d’une nouvelle plateforme métallique pliée qui se lève et descend permettant le passage de la lumière naturelle et est déposé sur le bâtiment existant exprimant une volonté d’apesanteur. Le volume sculptural résultant exprime la transformation des espaces et des nouveaux usages, tout en intégrant des salles de tailles généreuses pour les installations temporaires et l’espace Olivier Debré. Les plis de la nouvelle couverture définissent les dimensions et le caractère de chacun des espaces intérieurs et extérieurs:
- La zone la plus basse abrite l’accès principal et le hall d’entrée;
- La couverture intermédiaire correspond à la grande salle de 6.00 m de hauteur dédiée à Olivier Debré;
- Le niveau le plus haut recouvre le volume de la Nef;
- Le plan vertical qui descend jusqu’au niveau du sol se transforme en une nouvelle façade orientée vers les jardins de la place qui sera, à certaines occasions, utilisé comme écran pour les projections artistiques à l’air libre.
Depuis le point de vue phénoménologique, les espaces d’exposition présentent un équilibre entre lumière naturelle et artificielle. Fuyant de l’idée d’un espace neutre et universel, l’intervention offre au contraire à chaque salle un caractère et une ambiance propre. La salle Olivier Debré est constituée d’ouvertures zénithales dans sa plus grande partie, là où s’exposeront les oeuvres majeures, complétée d’une lumière rasante latérale qui articule la nouvelle couverture et les murs du bâtiment existant. Une série de murs transversaux génèrent des espaces de plus petite échelle, adaptés aux toiles de plus petite dimension. Cet équilibre entre les différentes échelles de l’espace intérieur et les oeuvres à exposer expriment le concept architectonique du nouvel édifice. La salle du rez-de-chaussée dédiée à la création contemporaine requiert une plus grande flexibilité, et est donc laissée entièrement libre à l’exception de 3 petites boîtes vouées aux expositions audiovisuelles. Ces dernières résolvent la disposition irrégulière des piliers existants, et hébergent les panneaux mobiles pour la possible subdivision de l’espace. Les connexions horizontales et verticales permettent le contraste entre la clarté des circulations et l’intensité spatiale de certaines activités: un exemple, la compression du hall d’entrée confronté à l’expansion verticale de la Nef, ou des doubles hauteurs entre la salle d’art contemporain et la salle Olivier Debré.
Le nouveau bâtiment établi, un presque imperceptible dialogue permanent entre l’architecture existante et le paysage des couvertures du centre historique. Le plan s’organise d’une manière naturelle se divisant en trois zones qui répondent à la structure interne de l’ancienne Ecole, les jardins extérieurs sont liés au musée et à la ville, et les matériaux chaleureux et discrets des salles détonnent avec les couvertures en aluminium fusionné recyclé qui reflètent par ses tons sombres métallique le caractère des toits de la ville de Tours.
Mitarbeiter: Patricia Grande, Jean-Benoît Houyet, Simone Lorenzon, Gloria Tersigni, Benedetta Lorenzotti
Nieto Sobejano Arquitectos . renders: play-time . + competitionline
Competition entry.
Le projet résulte de l’interprétation de deux différentes échelles: la première, proche, dominée par les volumes clairs et francs de l’école des Beaux-Arts et l’autre plus large, unifiée par la couleur sombre des toits du centre de Tours. Cette double condition du contexte constitue respectivement, à travers le bâtiment construit dans les années ‘50 et les toitures de la ville, le fils conducteur du concept proposé.
Concrètement, il est constitué d’une nouvelle plateforme métallique pliée qui se lève et descend permettant le passage de la lumière naturelle et est déposé sur le bâtiment existant exprimant une volonté d’apesanteur. Le volume sculptural résultant exprime la transformation des espaces et des nouveaux usages, tout en intégrant des salles de tailles généreuses pour les installations temporaires et l’espace Olivier Debré. Les plis de la nouvelle couverture définissent les dimensions et le caractère de chacun des espaces intérieurs et extérieurs:
- La zone la plus basse abrite l’accès principal et le hall d’entrée;
- La couverture intermédiaire correspond à la grande salle de 6.00 m de hauteur dédiée à Olivier Debré;
- Le niveau le plus haut recouvre le volume de la Nef;
- Le plan vertical qui descend jusqu’au niveau du sol se transforme en une nouvelle façade orientée vers les jardins de la place qui sera, à certaines occasions, utilisé comme écran pour les projections artistiques à l’air libre.
Depuis le point de vue phénoménologique, les espaces d’exposition présentent un équilibre entre lumière naturelle et artificielle. Fuyant de l’idée d’un espace neutre et universel, l’intervention offre au contraire à chaque salle un caractère et une ambiance propre. La salle Olivier Debré est constituée d’ouvertures zénithales dans sa plus grande partie, là où s’exposeront les oeuvres majeures, complétée d’une lumière rasante latérale qui articule la nouvelle couverture et les murs du bâtiment existant. Une série de murs transversaux génèrent des espaces de plus petite échelle, adaptés aux toiles de plus petite dimension. Cet équilibre entre les différentes échelles de l’espace intérieur et les oeuvres à exposer expriment le concept architectonique du nouvel édifice. La salle du rez-de-chaussée dédiée à la création contemporaine requiert une plus grande flexibilité, et est donc laissée entièrement libre à l’exception de 3 petites boîtes vouées aux expositions audiovisuelles. Ces dernières résolvent la disposition irrégulière des piliers existants, et hébergent les panneaux mobiles pour la possible subdivision de l’espace. Les connexions horizontales et verticales permettent le contraste entre la clarté des circulations et l’intensité spatiale de certaines activités: un exemple, la compression du hall d’entrée confronté à l’expansion verticale de la Nef, ou des doubles hauteurs entre la salle d’art contemporain et la salle Olivier Debré.
Le nouveau bâtiment établi, un presque imperceptible dialogue permanent entre l’architecture existante et le paysage des couvertures du centre historique. Le plan s’organise d’une manière naturelle se divisant en trois zones qui répondent à la structure interne de l’ancienne Ecole, les jardins extérieurs sont liés au musée et à la ville, et les matériaux chaleureux et discrets des salles détonnent avec les couvertures en aluminium fusionné recyclé qui reflètent par ses tons sombres métallique le caractère des toits de la ville de Tours.
Mitarbeiter: Patricia Grande, Jean-Benoît Houyet, Simone Lorenzon, Gloria Tersigni, Benedetta Lorenzotti
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