ZAC Masséna . Paris
Beckmann-N'Thépé . photos: © STEPHAN LUCAS
Le projet ne représente pas un acte isolé d'architecture mais participe aux ambitions urbaines du nouveau quartier Masséna dans le XIII° arrondissement de Paris. Chaque construction nouvelle est un jalon supplémentaire de ce bout de ville de "l'Age 3".
Sur les principes imaginés par Christian de Portzamparc le projet se découpe, s'affine, se sculpte pour renforcer sa simplicité dans une élégance qui lui est propre.
L’agencement sur la rue se développe sur un strict alignement tel un fil à couper le beurre. Les portes à faux, les retraits, les jeux de terrasse et une faille forment l’expression des plots que composent cet ensemble architecturé et permettent aux bâtiments voisins de profiter du "cœur d'îlot ouvert" du plan d'urbanisme.
Au croisement de différents axes de circulations, cette sculpture minimale impose son inertie par sa masse profonde et sombre. Un béton coloré autoplaçant assure un fini aux angles, la beauté des tableaux de fenêtres, la majesté du dessin et de sa pureté. Le rez-de-chaussée recherche l’immatérialité par de grandes façades vitrées, la structure ne participe pas à cette composition et un grand joint creux qui accueille la protection solaire des futurs occupants donne aux différents volumes une certaine sensation de lévitation.
Les façades se développent comme une grande composition graphique, généreuse et sans échelle. Il n’est plus possible alors de percevoir l’idée de niveaux de planchers, les rythmes des ouvertures sont systématiques et inattendus. A l’intérieur répond des cadrages précis proches ou lointains profitant des vues proposées par l’est parisien.
Semblable à la délicatesse d’une aile de papillon un ruban métallique lie les différents volumes et apporte une sensibilité particulière jouant avec la lumière, les reflets. Le bâtiment se réfléchit et réfléchit une tonalité, un spectre lumineux. Le temps se donne alors en représentation.
L'ornementation est proscrite et la nature omniprésente se retrouve de façon insolite sur les toitures des différents volumes par le foisonnement des végétaux et des arbres de hautes tiges.
Les passants rêvent en levant les yeux vers ces terrasses accessibles que composent ce nouveau Paris « vert » proche de la Seine et de grands équipements culturels et éducatifs.
Ne voulant pas se confiner dans des archétypes de styles et de représentation, ce bâtiment suggère une architecture critique, d’une modernité essentielle pour une nouvelle urbanité réglementé d’une métropole ouverte, généreuse, écologique et sociale.
48 LOGEMENTS SOCIAUX
TYPE PLUS / ACTIVITÉ / COMMERCES / PARKING
LIVRAISON : JUILLET 2007
MAÎTRE D’OUVRAGE :
SEMIDEP
AMÉNAGEUR ZAC :
SEMAPA
ARCHITECTE COORDONNATEUR ZAC :
ATELIER CHRISTIAN DE PORTZAMPARC
ENTREPRISE GÉNÉRALE :
HERVÉ
SURFACE :
4 850 M² SHON
COÛT :
5,7M € HT
Beckmann-N'Thépé . photos: © STEPHAN LUCAS
Le projet ne représente pas un acte isolé d'architecture mais participe aux ambitions urbaines du nouveau quartier Masséna dans le XIII° arrondissement de Paris. Chaque construction nouvelle est un jalon supplémentaire de ce bout de ville de "l'Age 3".
Sur les principes imaginés par Christian de Portzamparc le projet se découpe, s'affine, se sculpte pour renforcer sa simplicité dans une élégance qui lui est propre.
L’agencement sur la rue se développe sur un strict alignement tel un fil à couper le beurre. Les portes à faux, les retraits, les jeux de terrasse et une faille forment l’expression des plots que composent cet ensemble architecturé et permettent aux bâtiments voisins de profiter du "cœur d'îlot ouvert" du plan d'urbanisme.
Au croisement de différents axes de circulations, cette sculpture minimale impose son inertie par sa masse profonde et sombre. Un béton coloré autoplaçant assure un fini aux angles, la beauté des tableaux de fenêtres, la majesté du dessin et de sa pureté. Le rez-de-chaussée recherche l’immatérialité par de grandes façades vitrées, la structure ne participe pas à cette composition et un grand joint creux qui accueille la protection solaire des futurs occupants donne aux différents volumes une certaine sensation de lévitation.
Les façades se développent comme une grande composition graphique, généreuse et sans échelle. Il n’est plus possible alors de percevoir l’idée de niveaux de planchers, les rythmes des ouvertures sont systématiques et inattendus. A l’intérieur répond des cadrages précis proches ou lointains profitant des vues proposées par l’est parisien.
Semblable à la délicatesse d’une aile de papillon un ruban métallique lie les différents volumes et apporte une sensibilité particulière jouant avec la lumière, les reflets. Le bâtiment se réfléchit et réfléchit une tonalité, un spectre lumineux. Le temps se donne alors en représentation.
L'ornementation est proscrite et la nature omniprésente se retrouve de façon insolite sur les toitures des différents volumes par le foisonnement des végétaux et des arbres de hautes tiges.
Les passants rêvent en levant les yeux vers ces terrasses accessibles que composent ce nouveau Paris « vert » proche de la Seine et de grands équipements culturels et éducatifs.
Ne voulant pas se confiner dans des archétypes de styles et de représentation, ce bâtiment suggère une architecture critique, d’une modernité essentielle pour une nouvelle urbanité réglementé d’une métropole ouverte, généreuse, écologique et sociale.
48 LOGEMENTS SOCIAUX
TYPE PLUS / ACTIVITÉ / COMMERCES / PARKING
LIVRAISON : JUILLET 2007
MAÎTRE D’OUVRAGE :
SEMIDEP
AMÉNAGEUR ZAC :
SEMAPA
ARCHITECTE COORDONNATEUR ZAC :
ATELIER CHRISTIAN DE PORTZAMPARC
ENTREPRISE GÉNÉRALE :
HERVÉ
SURFACE :
4 850 M² SHON
COÛT :
5,7M € HT
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